Maison, auberge dite les Nénuphars, actuellement maison

France > Nouvelle-Aquitaine > Deux-Sèvres > Coulon

Sur le plan cadastral de 1833, l'endroit est occupé par une maison en arrière de la maison actuelle, appartenant à Jean Soulisse, charpentier. Une autre maison se trouve alors à l'est, à la place du jardin clos de murs. La rue de la Douve n'existe pas encore : elle sera tracée vers 1850 dans le cadre de l'aménagement des abords du nouveau pont traversant la Sèvre Niortaise. Le cadastre mentionne plusieurs reconstructions successives de la maison, la dernière en 1880 pour le compte de Pierre Riffault époux Guignard, demeurant à Niort. Sur le plan d'alignement du bourg en 1887, la maison appartient à Ernest Riffault. Les communs qui prolongent la maison vers l'ouest, ont probablement été ajoutés par la suite, vers le début du 20e siècle. Dans les années 1930, le lieu abrite une pension de famille et un restaurant, appelés "les Nénuphars". L'établissement est tenu par la veuve de l'ancien maire de Coulon, Albert Riffaud, décédé en 1922, et leur fille. Il fait alors partie de ceux qui commencent à se multiplier dans les environs pour accueillir les premiers touristes du Marais poitevin. Une publicité au verso d'une carte postale montrant l'intérieur, promet "le seul hôtel au bord de l'eau, cure de repos, parc ombragé, promenades en bateau, chambres confortables sur la Sèvre et sur le parc, cuisine locale, prix modérés, arrangements pour famille et long séjour".

Périodes

Principale : 4e quart 19e siècle

La maison est située en alignement sur la voie, le long du quai. Elle dispose d'un grand jardin clos de murs qui s'étend en arrière, vers le nord. Il est fermé au nord-est par un portail à piliers maçonnés. Un autre, associé à une porte piétonne couverte, prend place dans l'angle sud-ouest de la parcelle. Il ouvre sur une cour dans laquelle donnent des communs (écurie...) qui prolongent la maison vers l'ouest. Haute d'un étage et double en profondeur, la maison présente en façade une corniche, un bandeau d'appui et un solin. On y compte trois travées d'ouvertures réparties symétriquement autour de la porte centrale. Les encadrements des baies sont saillants et chaque fenêtre possède un garde-corps en ferronnerie, faisant écho à l'imposte de la porte. On remarque enfin des souches de cheminées cylindriques, en pierre.

Murs
  1. Matériau du gros oeuvre : calcaire

    Mise en oeuvre : moellon

    Revêtement : enduit

Toits
  1. tuile creuse
Étages

1 étage carré

Élévations extérieures

élévation ordonnancée

Couvertures
  1. Forme de la couverture : toit à longs pans

Typologie
  1. Maison indépendante
  2. 3

Localisation

Adresse: Nouvelle-Aquitaine , Deux-Sèvres , Coulon , 22 quai Louis Tardy

Milieu d'implantation: en village

Lieu-dit/quartier: Bourg

Cadastre: 1833 D 697, 699, 2024 AI 208

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